Et si notre corps n'avait jamais été le problème... Mais bien le regard posé sur lui ?

Ce corps qu'on nous a appris à surveiller, à corriger, à faire taire. Trop ronde, trop visible, trop sensuelle, trop vivante. Ce corps qu'on a appris à cacher pour être acceptée.

La honte corporelle n'est pas une affaire individuelle. Elle est collective, culturelle, transmise. Elle prend racine dans des regards maternels chargés d'inquiétude, de peur du jugement, de la violence sociale.

Nos mères ont voulu nous protéger en nous apprenant à nous faire petites. Elles reproduisaient, bien souvent, ce qu'on leur avait enseigné.

**"Tiens-toi droite." "Ne mange pas trop." "Cache-toi." "Sois jolie, mais pas trop."

Ces phrases sont devenues des lois intérieures. Des prisons invisibles où se joue encore, pour beaucoup d'entre nous, la bataille entre le désir d'être et la peur de déplaire.

Mais il est temps de sortir de la honte. De réintégrer le corps comme un lieu sacré. De se souvenir que nous avons le droit d'être entières, pleines, vibrantes, sensuelles, visibles.

Parce que la honte n'est pas la nôtre. Elle appartient à une histoire qu'on peut honorer sans reproduire.

Dans une constellation familiale, il devient possible de :

  • Nommer les blessures liées au corps jugé,

  • Reconnaître les injonctions maternelles, héritées elles-mêmes d'un monde qui contrôle les femmes par leur image,

  • Libérer la honte de ne pas être "comme il faudrait",

  • Réintégrer la joie, la sensualité, la légitimité d'exister dans un corps libre.

Cette exploration est pour toute personne qui :

  • Se bat encore avec son image,

  • A reçu des commentaires destructeurs dans l'enfance,

  • Se sent coupée de sa sensualité ou de sa tendresse,

  • Porte une honte corporelle sans toujours savoir d'où elle vient,

  • Veut renouer avec son corps comme territoire sacré.

Car le corps n'est pas un champ de bataille. C'est un lieu de retour à soi. Un lieu de puissance, de mémoire et de réconciliation.

Mathilde – Tanatswa Thérapie


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